En 1878, lors de l'inventaire après le décès de son époux Pierre Gerbault (fils), sa veuve, Marie Guichard déclare qu'une machine à vapeur a été acquise depuis la mort de son mari. La machine à vapeur était utilisée pour l'épuisement des eaux dans les carrières; ensuite pour la montée, sur les hauts des fours à chaux, de la pierre de chaux.
Entre 1905 et 1925, on assiste à un effondrement rapide du "modèle Gerbault": chaux, agriculture et actionnariat minier. En 1917, Gustave Cordier, régisseur des fours à chaux disparaît. Alain Gerbault n'envisage pas de prendre la suite. Robert, le fils aîné essaie brièvement en 1921-1922 de reprendre l'exploitation de l'usine du Bourny (dont le propriétaire est maintenant son oncle Blouère).
Raphaël Blouère et sa femme Marthe Gerbault louent les fours, en 1924 à Pautrel et Gougeon, en 1925 à Hilaire Bayle, et les vendent en 1925 à René Hervé. L'activité chaufournière de la famille Gerbault est définitivement suspendue au Bourny.
En 1926, un hangar métallique sur poteau de fer et couvert en tôle ondulée est construit, et, René Hervé installent des moteurs électriques.
En 1935, les fours du Bourny sont mis en vente.
Sources : Thèse de Bernard Crenn : Les fours à chaux des marges armoricaines de 1775 à la fin des années 30 (Archives départementales de la Mayenne : MC327)
En haut : En-tête de l'usine du Bourny
ADM cliché inventaire général F. Lasa
En bas : En-tête de la nouvelle usine du Bourny
ADM E dépôt 96/2505