Des travaux sur le domaine de Rouessé
En 1719, par suite de son mariage avec Marie Henriette de Meaulne, Joseph de Préaulx récupère les terres de Lancheneil, Nuillé-sur-Vicoin...
Joseph François de Paule de Préaulx épouse Marthe de Meaulne, fille unique (née le 17 avril 1747, morte en 1791). Lorsque l'on regarde de près, les différentes montrées et prisées du XVIII ème siècle, on s'aperçoit que l'entretien des bâtiments relevant des biens de la famille de Préaulx laisse à désirer. Quelques travaux sont faits au début du XIX ème siècle. Ils seront plus importants après qu'un mémoire fait par Me Mottier pour les années 1817-1818; notamment dans les années 1820 à 1825.
Le franc français a été institué par la loi du 17 germinal an XI (7 avril 1803) mais à la campagne la livre tournoi est toujours utilisée dans le premier quart du XIX ème siècle.
Pour l'année 1808, les revenus de la closerie de la Bessonnerie sont évalués à 275 francs, ceux de la métairie de Rouessé à 525 francs et ceux de la closerie du Bourny à 294 francs.
Pétitions 1811 :
Les propriétés étaient réparties en 5 classes en fonction de leur qualité. Il existait plusieurs natures de propriétés : terres labourables, jardins potagers, prés, pâtures et pâtis, bois-taillis et futaies, etc..
Deux lettres sont écrites au préfet et au maire de Grenoux; il s'agit de réclamations contre les évaluations du cadastre. Le fondé de pouvoir de Joseph de Préaulx signale que "la maison" n'est plus habitée depuis 1746.
Entre janvier 1805 et janvier 1820, quelques travaux d'entretien sont effectués à Rouessé, le Bourny, la Bessonnerie et de la Diorée. Mr Courte de Vilcler* verse un acompte aux dénommés Rossignol et Tirel, tailleurs de pierre pour des extractions de pierres et de marbre dans la carrière de Rouessé. Rossignol a passé plus de quatre mois à Rouessé pour taille et pose de marches, ouvertures ou appuis de portes. Nicolas Tirel, lui, a refait les pilastres du portail ainsi que la couverture du mur de clôture de la cour.
En 1805 et 1806 : des travaux de vitrerie et peinture, l'escalier de Rouessé.
En 1809 : couverture de Rouessé
En 1811 : une cheminée en marbre est posée dans un pavillon
En 1813 : une citerne est maçonnée à Rouessé, pressoir réparé
En 1814 : maçonnerie dans les chambres de Rouessé, toit à porcs du pavillon
Bessonnerie : briques, charpente, cheminée
Bournil : plancher
En 1815 : vitrerie, serrurerie
En 1815 : démolition de la majeure partie de l'ancien mur de clôture de la cour du château
En 1816 : Me Mottier* fait le toisé du mur de clôture de cette même cour, les travaux de démolition et de reconstruction, d'enduit sont assurés par le dénommé Margalé maçon qui y passera presque deux mois. pont du jardin du château, extraction de pierre dans la carrière du Parc et de marbre
La même année, des travaux de couverture sont effectués sur les bâtiments de Rouessé, de la Diorée, de la Bessonnerie et du Bournil.
En 1817 : on fait venir des briques de la Brûlatte (pour la Bretèche), un tailleur de pierre de Sacé refait le portail avec de la pierre de grain, pressoir du château
En 1820 : Rouessé et Bessonnerie portes, barrières, banc de l'église de Grenoux
sept 1820: création d'un ruisseau, d'une allée et de massifs pour le jardin anglais.
* Monsieur Courte de Vilcler, juge au tribunal civil de Laval, procureur spécial du marquis de Préaulx s'occupe des biens de ce dernier.
Me Mottier qui demeure à Avesnières est à la fois notaire, métreur, expert.
Source : ADM 29 J 2