Aux limites communales de Laval, Grenoux et Saint-Berthevin, le Bourny garde pendant très longtemps une vocation essentiellement agricole.
Des fermes sur les terres de Grenoux
Aujourd'hui, les allées, sentiers ou passages du quartier rappellent le souvenir d'anciennes fermes, dont certaines subsistent encore comme le Cormier, les Mouvanderies ou la Houdaudrie.
D'autres, comme le Bourny, ont complètement disparu. Ces nombreuses petites exploitations formaient une zone rurale qui dépendait de Grenoux. En 1863, en même temps qu'Avesnières et une partie de Changé, Grenoux est rattachée à Laval et perd son statut de commune indépendante. Ainsi les fermes du"Bourny" deviennent indépendantes.
Des activités liées à l'exploitation agricole
L'important manoir de Rouessé tirait ses revenus pour l'essentiel, des carrières où étaient extraits le calcaire et le marbre, mais aussi des fermes de petite superficie qui en dépendaient.
Les paysans pratiquaient la polyculture : blé, cultures maraîchères, élevage de petit troupeau d'une dizaine de têtes. Après la seconde guerre mondiale, on voyait fréquemment M. Besnier aller de ferme en ferme sur son vélo pour récolter le lait et l'amener à sa petite fromagerie, devenue plus tard un grand groupe laitier international.
Quelques commerces animaient également cette zone rurale. A l'angle du boulevard du 8 mai et de la route de Nantes se trouvait un marchand de tonneaux. Plus haut, un café servait également d'arrêt pour la ligne d'autocar. Le dimanche, les fermiers des environs venaient s'y détendre en pratiquant le jeu de palets.
Extrait de la plaquette "Découvrez le Bourny : un village dans la ville"