La résidence du chêne (cliché Gérard Ricou)
La place de la Commune en cours d'aménagement
cliché Michel Guihard)
Quand le Bourny devient labyrinthe urbain
Au début des années 70, M. Maison, architecte urbaniste, imagine un quartier au cadre de vie champêtre conçu comme un village : place centrale entourée de petits immeubles, de commerces de proximité, d'écoles, d'équipements sportifs et tout autour une zone pavillonnaire à caractère bocager.
Le tracé des rues, volontairement sinueux, s'articule avec le réseau préservé des anciens chemins ruraux, faisant ainsi du quartier un véritable labyrinthe.
Une qualité de vie inégalée
Des logements agréables
Tirant les leçons de l'expérience inaboutie de la ZUP* Saint-Nicolas (*Zone à Urbanisation Prioritaire), les aménageurs offrent aux habitants du Bourny des solutions multiples d'habitat. En 1975, au moment où on achève la rue Salvador Allende, la S.A.C.O.L.A. propose par exemple, l'acquisition de logements dans des petits collectifs (résidence du Chêne) ou dans des pavillons individuels (le hameau du Colombier).
Le document publicitaire chargé d'assurer la promotion de ces réalisations vante les mérites de ces "deux façons de vivre qui ont chacune leur charme mais bien des points communs (...) Choisir l'un ou l'autre, c'est vivre au grand air dans le calme au milieu des arbres, c'est se promener sur des chemins et s'arrêter sur des places sans être gêné par la marée automobile, c'est parler à son voisin sans élever la voix, c'est voir ses enfants aller à l'école sans danger et sans crainte, c'est flâner au marché."
Extrait de la plaquette "Découvrez le Bourny : un village dans la ville